EBOLA

République Démocratique du Congo : L’épidémie qui a débuté en avril 2018 se poursuit. Au 29 mai 55 cas ont été notifiés dont 25 décès (46%). L’épidémie est toujours localisée dans les zones initialement affectées. Apres le cas signalé le 15 mai dans la ville de Mbandaka, on craignait une épidémie urbaine. Ce risque semble écarté à présent .Il y a eu 5 cas dans cette ville et aucun nouveau cas depuis le 17 mai.

La campagne de vaccination en anneau (vaccination des cas contacts) a débuté le 21 mai et se poursuit. 550 personnes ont été vaccinées.

En pratique : les voyageurs au retour de RCD doivent être vigilants pendant 21 jours et appeler le SAMU en cas de fièvre associée à une altération de l’état général.

En savoir plus : rapport OMS

DENGUE

Ile de la Réunion : plus de 3 700 cas confirmés dans le nord, l’ouest et le sud de l’île depuis le 1er janvier 2018  dont 75 hospitalisations et 10 dengues sévères. La semaine du 14  mai il y a eu 297 nouveaux cas. L’objectif des autorités sanitaires de l’île est de maintenir dans les prochaines semaines la mobilisation de tous pour espérer arrêter la circulation du virus durant l’hiver austral (juin à septembre).

En pratique : Y penser devant une symptomatologie évocatrice au retour. A noter en PACA : 8  cas de dengue importés depuis le 1er mai dont 3 en provenance de la Réunion.

Autres territoires français d’Outre-mer : des épidémies de dengue sont signalées actuellement en Nouvelle Calédonie, en Polynésie française, sur Wallis et Futuna. Pas de cas aux Antilles ni en Guyane.

Monde : Suivant l’évolution des saisons, la majorité des cas se situent actuellement dans l’hémisphère sud. Les pays les plus touchés sont : le Brésil, le Paraguay, le Nicaragua, la Malaisie, les Philippines et le Sri Lanka.

VIRUS NIPAH

Inde: Une épidémie a été signalée le 17 mai dans la région du Kerala  dans une petite ville au nord de cet état (Changaroth 15 000 hab.) Au 28 mai, l’OMS indique 14 décès 16 cas confirmés et 12 cas suspects. Le réservoir du virus est une chauve-souris frugivore. L’homme peut se contaminer par ingestion de fruits souillés par les déjections ou la salive des chauves-souris, par contact avec des porcs contaminés ou par contact interhumain (risque de transmission nosocomiale)

La symptomatologie est variable : cas asymptomatiques, symptomatologie respiratoire ou encéphalite. Il n’y a ni vaccin ni traitement.

En pratique : Le lieu est assez éloigné des régions classiques du tourisme. On peut recommander aux voyageurs d’éviter les jus de fruits et les fruits dans cette région.

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